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ARTISTES CHINOIS

DANS LES SALONS FRANCAIS

– Salon du Dessin et de la Peinture à l'Eau  &  Salon des Artistes Français –

– Grand Palais, Paris, 3 - 9 Novembre 2009 – 

- Poem of the leaflet / Poème du dépliant -

 

Nions le miroitement statique

De l’indivisible dualité,

Par la voie de l’esthétiques du mutuellement

Communions

 

Des singulières originalités du visible

Emanent d’alaires et cinglantes entités

Epinglant l’intra par l’extra,

Le nombril par le babil

De l’amour de la connaissance

 

Faisons connaissance

D’une voix communions

 

 

Fabien Beuchet

 

——

 

DEUX DIALOGUES

PEINTURE-ARTISTE / CHINE-FRANCE

– Salon Arti's, Espace Le Gabion, Drusenheim, Alsace, France, 28 - 29 Novembre 2009 – 

&

– Zone d'Art, Strasbourg, Alsace, France, 8 - 16 Mai 2010 – 

Bilingual French-Chinese exhibition catalogue "Two Dialogues. Painting-Writing / France-China"

ISBN : 978-2-9535968-0-9

 Personal contribution 

17 texts for 17 artists + 1 opening text, pages 74 to 78

The touring exhibition "Artistes chinois dans les salons français" (Chinese Artists in the French Salons)

once in Strasbourg, France, has been renamed "Two Dialogues. Painting-Artist / China-France"

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Catalogue bilingue Français-Chinois "Deux dialogues. Peinture-Ecriture / France-Chine"

ISBN : 978-2-9535968-0-9

 Contribution personnelle 

17 textes pour 17 artistes + 1 texte d'ouverture, pages 74 à 78

Itinérante, l’exposition "Artistes chinois dans les salons français" fut, à son arrivée à Strasbourg, renommée

"Deux dialogues. Peinture-Artiste / Chine-France"

- OPENING TEXT / TEXTE D’OUVERTURE -

(cat. p.74, Chinese translation / traduction chinoise : p. 77)

C’est aux portes d’un certain hiver

Qu’en son atelier un ami

Me convia à prendre part

A la concrétisation croissante

Du rapprochement de deux peuples.

 

Véritable accroche-cœur que cette main tendue

Qu’à nouveau je m’empresse de serrer,

Plein de cette liesse

Pulsée de cette même hardiesse

D’un cœur acrobate aimant

A emprunter le tremplin de l’enthousiasme.

 

Derrière les portes d’un certain atelier

De nouveaux liens se tissèrent,

De nouvelles voies s’ouvrirent,

Pour ne plus jamais avoir à souffrir

Des vociférations de l’hiver

Qu’est de considérer autrui comme tel.

 

"Plus de revers ni même d’avers",

Telles sont les couleurs qui me hissèrent

Et qui aujourd’hui plus qu’hier

Emplissent mes poumons de sinoccygen.

 

Puisque la différence n’est telle

Que lorsqu’elle est amoureusement partagée,

Laissons ouvertes les portes de nos ateliers

Qui comme autant de faire-part

Attireront les aimants

Qui ne peuvent s’opposer.

 

C’est ainsi qu’à nouveau je m’empresse de serrer

Cette main tendue,

Amie,

Symbole de la constante réalisation

Des peuples.

 

 

Apposé,

Je ne suis que le passager

D’un vol,

Nourri de l’espoir fol

Qu’est d’à vie emprunter le tremplin de l’enthousiasme.

———

- 17 ARTISTES  -  17 POEMES -

(cat. pp. 75 - 76, Chinese translation / traduction chinoise pp. 77 - 78)

HE Weiming

 

… De toujours …

Le quotidien du miracle efface le mirage de quelque quotidien.

… Pour toujours …

 

LI Tingting

  

A pas de velours s’avance un mastodonte léger comme l’air. Il sourit.

Et de se joindre à la danse, de marcher dans ses pas qui ne laissent de traces

répand alentour l’air des délices qui délassent et délacent les greniers pour leurs souris.

 

 

LIANG Zhilong 

 

Avec l’appui d’une indéfectible composante familière, la forme se fait fond,

et le fond des choses alors indescriptible prend mille formes.

…Et la modernité matérielle présente l’atemporelle réalité.

 

LIU Bochi 

 

La charnelle jouissance est-elle du cœur des choses se rapprocher.

Sublimation, incarcération,

la question demeure à l’état de béance pour qui ose ne pas se raccrocher à quelque chose par peur.

 

LIU Xining 

 

Des monstres magnifiques des tréfonds apparaissent.

Par la précision de l’indécision atmosphérique, de profonds liens de parenté.

Au cœur de la ville semblant paresser, ils suivent le cours d’une eau troublante à caresser.

 

MA Jie 

 

Lorsque l’on entend que l’âge de raison n’est point la suppression mais l’aspersion de l’émerveillement,

alors émerge parfois l’oraison de la déraison au large de laquelle s’étendent les héros enchantés.

Haro sur les séquelles en marge desquelles enfin nous nous réveillons.

 

NING Zhuotao 

 

Imprévisible et sereine, irréversible et pérenne, l’ombre, telle l’étincelle emplit,

avant que d’au plein, au vide, s’en retourner,

avant qu’emplis de vie vous ne vous en retourniez, ombrés.

 

SU Shangzhou 

 

Corps et âme. Unité, entités,

qui comme autant de sésames nous convient à

nous élever avec l’enthousiasme que l’immuable ne cessera de susciter.

Tout entiers, sollicités.

 

SUN Yi 

 

Le monde, et son humanité tels que toutes et tous les connais-saient…

Tels que toutes et tous les reconnaîtraient si tout n’avait été si promptement…

Ne ressentons-nous point, plus que jamais, le besoin naturel que d’aller d’un simple regard converser.

Ce besoin qu’est de faire halte, conjointement.

 

WANG Aijun 

 

Tant antédiluvien que post2-apocalyptique, un être se tient, seul de son espèce.

Est-il le premier, est-il le dernier…

Lorsque tout est possible que faire…

Millénaires et nouveau-nés, les mondes intérieur et extérieur.

Issus d’un arbre ayant perpétuellement porté cette question à maturité,

uniques en soi, telle la fleur au monde naissons.

 

WANG Xin

  

L’esprit qui voit passe du scintillement à la brillance.

Et c’est dans la mouvance corporelle que nous est transmise cette intelligence qui du tangible extrait le réel.

Déliés et enjoués, la liesse est de mise et l’on peut alors emprunter l’échelle pour le paradis.

 

 

WU Xuelian 

 

D’une intrigante circonspection… fusions, creusements, évanescences et apparitions.

Mythique, voire tragique … éventuellement …

Du silence émanent quantités d’énigmes limpides.

 

XU Yi 

 

Plastique. Tel est le terme

que le regardeur n’a de cesse de scander à la constante découverte de telles affirmations.

Grandeur d’un trait qui n’impose mais s’impose, conséquente confirmation civilisationnelle.

Elastique scansion matricielle. Plastique, tel est le terme.

 

XUE Junning

  

A l’image de l’artiste, c’est avec habileté et circonspection que se renouvelle au quotidien la tradition.

Et c’est avec l’agilité d’une introspection déliée que ce nouvelliste nous convie à l’ouvrage futuriste qu’est la vie.

Depuis l’immémorial ancrage dans le sourire…, s’ouvrir, s’offrir.

 

 

YU Yan 

 

Amusantes et effrayantes, familières et étrangères

ses œuvres reflètent l’idéal et le désœuvrement,

la progression et la scission de toute épithète au sein d’une humanité tant rayonnante qu’irradiante.

L’espoir insomniaque.

 

ZHANG Qing 

 

Lorsque le trait ne tranche,

les branches de la solennité se font cajoler par le papier pérenne.

…et rien ne puits engeôler.

En temps puisqu’hors temps, elle nous tend les rênes de la quotidienneté de l’éternité.

 

ZHAO Biqin 

 

Chromatisme graphisme et support se subliment mutuellement

en un ample rapport relevant de l’apport continuel.

A l’image de la technique la thématique est un exemple d’intersubjectivité.

Comment donc objecter qu’autrui sublime autrui ; qu’autrui n’est.

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